www.athle.fr
Accueil
le club le plus proche de chez vous

 

 

 

 

 

 

Trois questions à Bernard Laval


C'est lui l'instigateur, le grand organisateur du trail vert et blanc.


Les deux premières éditions étaient à Saint-Genest Malifaux. Vous voici aujourd'hui à Marlhes. Pourquoi ?
« À Marlhes, il y a des gens volontaires et motivés, en particulier ceux de la Foulée Verte. Et puis on voulait passer à Saint-Régis parce que cela permet de proposer un très beau parcours, en partie sur les pistes de fond. »
Votre objectif premier en organisant ce trail ?
« Faire découvrir la région. C'est plutôt réussi puisqu'on a en effet les deux tiers des coureurs qui sont extérieurs à la Loire »
L'importance de l'épreuve dans l'échiquier des courses hors stade ?
« Pour les trails d'hiver, on est dans les trois premiers en France, et second dans la Loire toutes épreuves confondues après les Lieues Foréziennes. À terme, on limitera le nombre de participants à 800. Au delà ce n'est pas possible. »
PH.D.

 

 

Raidlight trail trophy: Trottet prend sa revanche


Bingo pour le trail vert et blanc, largement plus blanc que vert. Jérôme Trottet a pris sa revanche dans un décor de carte postale.


«Ils me criaient : « À 4 pattes, à 4 pattes ». Et c'est vrai que c'était plus facile. » Là-haut sur le plateau, au dessus de Marlhes, la neige et la burle avaient noyé quelques passages, et il fallait lever les jambes tellement haut que ça allait plus vite à 4 pattes. À l'arrivée du 21 km, ce concurrent qui commentait sa course n'avait pas été le seul à avoir adopté cette technique peu orthodoxe.
Car la neige cette semaine a changé la donne, et le trail « vert et blanc » à l'origine, était blanc tout simplement. Il y a la neige et une purée de pois à vous inciter à rester sous la couette. Pourtant, beaucoup de monde au départ - 560 participants - sur les deux parcours, l'un de 21 km, l'autre de 33 km, proposé pour ce Raidlight Trail Trophy. Le RTT, commence-t-on à dire entre initiés.
Sur le court, c'est un peu la bouteille à l'encre chez les messieurs, alors qu'en dames Marielle Garde semble au dessus du lot ; 2 h 25 minutes et une poignée de secondes plus tard, elle confirmera ; 30e au scratch, elle est à moins de 20 minutes du vainqueur, Nicolas Darneix. Le pompier stéphanois, tout surpris de sa victoire, se cherchait presque des excuses à l'arrivée pour en justifier. Pourtant, il a gagné et ne doit rien à personne dans cette affaire.
Sur le 33, Claire Bressot-Perrin ne semble pas devoir laisser échapper le gain de la course ; elle a été par deux fois championne du monde junior de duathlon et là encore, la favorite confirmera, se classant 60e au scratch en 3 h 47 mn 35 s. Mais là aussi en messieurs, cela s'annonce plus serré. Bien sûr, on connaît deux des favoris, Guichard et Trottet ; deux styles différents, deux palmarès impressionnants, avec entre autres, les Templiers et la SaintéLyon accrochés au revers de nos deux larrons. Ce ne sont pas les seuls et si Guillaume Millet est venu en simple visiteur, il y a là Luc Dumont, spécialiste des trails de l'extrême depuis le Lisbonne - Moscou, le New-York - Los Angeles ou encore le Spartathlon, Régis Coumenges - Anapurna Mandala Trail ou Everest Sky Race - Jousselme qui a fait le trail Himalaya, ou encore Thomas Véricel qui plus simplement, lorsqu'il ne court pas, garde ses brebis dans le Diois.
Bref, à voir les cartes de visite de certains, on reste un peu abasourdi devant cette surenchère de l'extrême et à ce petit jeu-là, l'Ultra Trail du Mont-Blanc et ses 165 km passent presque pour une promenade apéritive. Retour à l'épreuve : à 9 h 20, il n'y a (presque) plus personne au centre de course installé dans le gymnase de Marlhes. Ils sont tous partis dans le brouillard et on ne les reverra plus avant Saint-Régis du Coin. C'est là qu'est installé l'unique ravitaillement avec, s'il vous plaît, une vraie soupe mitonnée par les bénévoles du village. Et comme ces gens-là ne font pas les choses à moitié, le soleil s'est invité. Que c'est beau le Pilat enneigé sous un soleil comme une bannière !

La revanche de Jérôme Trottet
Dans le bourg austère, le Monte-Carlo historique croise le trail. Une Mustang ronronne de plaisir, une Datsun 1 600 S s'impatiente, les gens et les coureurs applaudissent. Étrange opposition de style. Et si le 21 km est à peu près dans les temps, la tête de course du 33 se fait désirer. Ils arrivent enfin à trois, Véricel qui emmène, Trottet un peu décroché un temps mais qui est revenu, et Guichard, calé derrière les deux autres dans un rôle dont il n'est guère coutumier : d'ordinaire, il apprécie de prendre la course à son compte. Jousselme qui comptait 2 minutes de retard un peu plus tôt, est déjà à plus de 7 minutes. Difficile de revenir avec le crêt de Chaussître à avaler.
Plus tard, dans Chaussître justement, Guichard rendra les armes pour se contenter au final d'une troisième place. Véricel répondra aux attaques de Trottet jusqu'au moment où il verra filer le prof de gym de Pélussin. Trottet tenait enfin sa revanche : il avait été battu de peu l'an dernier par un certain... Guichard.
PHILIPPE DÉCOT



REACTIONS

Marielle Garde, vainqueur du 21 km : « Matériellement, je n'ai pas le temps de faire autre chose que de la course à pied. Je ne suis pas très rapide et une épreuve physique, technique comme celle-là me convient bien. Ça m'amuse ! »
Jérôme Trottet, vainqueur du 33 km : « C'était magnifique. Des paysages féériques, c'est ce que je retiens. Les conditions étaient dures, le parcours usant, les appuis fuyants. L'an dernier, j'ai fait second et je tenais à ma revanche. »
Thomas Véricel, second du 33 km : « Je suis venu voir mes confrères bergers, mais curieusement, il n'y avait personne dans les champs (!). C'est ma première participation ; dans Chaussître, j'ai réussi à répondre aux coups de boutoir de Trottet, et puis il est parti : aujourd'hui, il était mieux que moi. Demain ? Je m'occupe de mes brebis, bien sûr »
Gilles Guichard 3e du 33 : « C'était dur, je bataillais. Pas d'accroche, j'étais dans le dur. Impossible d'accrocher, j'étais à l'arrache. Je n'étais pas dans un bon jour et il y a un bon niveau devant. Thomas (Véricel) faisait le train et Jérôme (Trottet) était à l'affût. Il fallait lever les jambes, même si ça n'allait pas très vite : une vraie allure de trailer. »



CLASSEMENTS


21 KM
1. Darneix Nicolas 2.07.15 ; 2. Arnaud Michaël 2.12.30 ; 3. Bouton Stéphane 2.12.44 ; 4. Begonin Michel 2.13.07 ; 5. Vermoyal Jean Jérôme 2.13.54 ; 6. Barbe Frédéric 2.15.49 ; 7. Hameau Loïc 2.15.53 ; 8. Durand Régis 2.15.54 ; 9. Jourjon Julien 2.17.07 ; 10. Micollet Lionel 2.17.34 ; 11. Torremocha Bruno 2.17.48 ; 12. Abdallah Marc 2.19.10 ; 13. Celle Stéphane 2.19.27 ; 14. Rongere Stéphane 2.20.07 ; 15. Gougnot Didier 2.20.43 ; 16. Breuyre Patrick 2.20.57 ; 17. Mousset Léo 2.21.10 ; 18. Chalet Bruno 2.21.38 ; 19. Laviolette Arnaud 2.22.11 ; 20. Cuerq Yannick 2.22.44 ; 21. Robert Hugues 2.23.29 ; 22. Genot Jean Sébastien 2.23.42 ; 23. Serodio José 2.23.43 ; 24. Garnier Vincent 2.24.12 ; 25. Weckerle François 2.24.22 ; 26. Mogier Dominique 2.24.27 ; 27. Bugnand Bernard 2.25.32 ; 28. Ailloud Lionel 2.25.38 ; 29. Moisy Vincent 2.25.40 ; 30. Garde Marielle 2.25.42.

33 KM
1. Trottet Jérôme 2.58.15 ; 2. Vericel Thomas 2.59.32 ; 3. Guichard Gilles 3.01.54 ; 4. Jousselme Eric 3.11.00 ; 5. Jouvance Stéphane 3.12.55 ; 6. Inconnu 3.13.04 ; 7. Segon Arnaud 3.13.04 ; 8. Firmin Alain 3.18.55 ; 9. Coumenge Régis 3.20.13 ; 10. Doutre Jean-Louis 3.20.14 ; 11. Boebion Daniel 3.20.27 ; 12. Magne Nicolas 3.20.28 ; 13. Moreau Pascal 3.21.22 ; 14. Blum Jean-Claude 3.21.49 ; 15. El Yaakou Mohamed 3.22.01 ; 16. Fournel Benjamin 3.22.52 ; 17. Ferrapy Richard 3.23.31 ; 18. Volatier Yvon 3.23.44 ; 19. Coquard Rémi 3.24.08 ; 20. Tempere Jacky 3.25.05 ; 21. Auzel Didier 3.31.37 ; 22. Arrouche Arthur 3.31.39 ; 23. Vial Patrick 3.32.07 ; 24. Miguet Nicolas 3.34.05 ; 25. Mondon Maurice 3.34.11 ; 26. Fayon Daniel 3.34.45 ; 27. Sayve Norbert 3.34.49 ; 28. Reverchon Serge 3.34.50 ; 29. Feigenbru Yannick 3.35.26 ; 30. Aurelle Christian 3.35.53 ; 31. Daujat Didier 3.35.53 ; 32. Decelle Bernard 3.35.54 ; 33. Pommey Didier 3.35.59 ; 34. Masse Joël 3.36.36 ; 35. Richard Alexandre 3.36.39 ; 36. Delepine Sylvain 3.36.40 ; 37. Payen Baptiste 3.37.17 ; 38. Iket Didier 3.37.45 ; 39. Poulard Bernard 3.38.24 ; 40. Uliana David 3.38.27 ; 41. Grange Gilles 3.38.58 ; 42. Fournel Bastien 3.39.46 ; 43. Fléchet Didier 3.39.54 ; 44. Flacher Fabien 3.40.02 ; 45. Guichardo Serge 3.40.15 ; 46. Faivre D'Ai Nicolas 3.40.22 ; 47. Monnier Serge 3.40.31 ; 48. Joud Jean-Philippe 3.40.42 ; 49. Dumont Luc 3.40.44 ; 50. Chrétien Yannick 3.41.01 ; 51. Favier Eric 3.41.33 ; 52. De Andrad Norbert 3.42.01 ; 53. De Oliveir Alferdo 3.42.50 ; 54. Cabut Michel 03.42.58.